Affranchis ?
L’unique vérité nous affranchira-t-elle ?
Comme des purs esprits ne paraissant troublés,
Quand l’aquilon vengeur se défait sur les blés,
Pareils à ce vouloir qui jamais ne chancelle !
Sous les cris des amours j’ai vaincu la pucelle,
Et le propos du vent, par ses flux redoublés,
Est d’unir nos deux corps désormais assemblés,
En un étrange feu que produit l’étincelle !
O vivre le martyre et gravir l’univers !
Improbable défi de cieux toujours ouverts,
Alors qu’à l’horizon s’invite le Royaume !
Au firmament lointain brille si clairement,
Soumise à un brasier aussi brûlant qu’un chaume,
La nue après la pluie où le soleil ne ment !
Vingt-quatre novembre seizeO