Maranatha
D’un Christ agonisant le cri prémonitoire,
Quand le soldat moqueur ne partage l’habit,
O vile créature, être sans acabit,
A l’heure où l’officier se met soudain à croire !
Vois le Fils assoupi dans sa demeure noire,
Et le démon muet à l’imposant débit,
L’aliénation que la femme subit,
Mais l’esprit incrédule infirme la victoire !
Incroyable propos d’un Sauveur qui ne ment :
Dans l’abîme profond battent confusément,
La vague rédemptrice et sous le ciel la pluie !
Il bénit tout un peuple, on lui crache dessus !
Rejeton de David qui jamais ne m’ennuie,
Maranatha sublime! Oui, viens, Seigneur Jésus !
Premier octobre seizeO