Dilemme
Vivoter ou…souffrir, voilà bien le dilemme !
Quand le soleil paraît autour des ossements,
Halètement de l’astre en des siècles fumants,
Or rien ne ternira le brillant de la gemme !
Mais as-tu bien saisi la nuance du « même » ?
Pareil à ce discours peuplé de tremblements,
Qu’un sourire délivre à l’instant où tu mens,
Laissant l’être exulter dans un matin si blême !
En ce cruel malheur tu veux rester debout !
Le dégoût d’au revoir ne peut confondre tout,
O l’infâme tombeau d’une gloire surfaite !
Accomplis à présent ton destin pas à pas !
Assumant de l’esprit l’impossible défaite,
Et bientôt ce courroux qui se mue en trépas !
Vingt août seizeO