Humanité
Voici venir la gloire au moment du paraître,
Et le public ému déjà scande mon nom,
Mais toi dans le silence encor tu me dis : « non ! »
Le chant du rossignol se brise à la fenêtre !
Pour les uns il faut vivre et pour d’autres renaître,
Faut-il croire ô mon Dieu, tel Zeus au Parthénon,
Que jamais sur l’Olympe aboiera le canon ?
Et que l’on peut guérir le désespoir de l’être !
N’as-tu jamais connu l’horreur de vivre seul,
Quand le mal assassin se comporte en linceul ?
Mais le secours vient-il de la praxis du nombre ?
L’innocent se confie au parfum de l’encens ;
D’un soleil éternel il voudrait saisir l’ombre :
L’humanité ressemble à des bourreaux pensants !
Treize août seizeO