La nuit de l'amour
Lorsqu’une larme point sur ton si beau visage,
Mon esprit attendri se pare de remords,
Pareils à ces regrets que professent les morts ;
Au plus fort du tourment, une cruelle image !
Dans la nuit de l’amour, l’irrémédiable outrage,
Et je ne sais s’il faut incriminer nos sorts,
Quand s’élève le sang jusqu’au niveau des mors,
Que l’existence gît sur le fronton de l’âge !
Ne t’enfonce surtout en des concepts mouvants,
Ces préceptes moraux qui ne sont que des vents :
Les affres du schéol ou la Vie éternelle !
Vois ce signe dernier imprimé sur le front,
Empreinte d’un poinçon à l’heure solennelle,
Marque du temps maudit où les rêves s’en vont !
Sept août seizeO