Repentir
J’ai connu maint lien et passions superbes,
Mais voici qu’en ce jour, déjà, nous gémissons,
Psalmodiant encor d’impossibles chansons,
Epis durs assemblés en magnifiques gerbes !
Fument-ils donc au Ciel, les élus saints, des herbes ?
Et sont-ils tout tremblants tel Moïse aux buissons ?
Pareils au doux regard des glabres nourrissons,
Ondoiements si joyeux sur des faciès imberbes !
O les sombres projets que les hommes vains font,
Quand la prière indue agonise au plafond ;
Au contact du prochain, la méchante étincelle !
Ah ! Fratricides paix que l’on tire aux cheveux,
Sous un courant amer qui de nos yeux ruisselle :
Voilà le repentir appelé de tes vœux !
Trente-et-un juillet seizeO