Au paradis du plaire
Se brise la prudence au paradis du plaire,
Et le propre de l’homme est ainsi de souffrir,
O ce cadeau du soir que nul ne peut offrir,
Quand la profonde nuit nous revêt de colère !
Sur le roc attendri l’instant caniculaire ;
Le tourment en bourreau se presse d’accourir
Et l’être aux cent facies se prépare à mourir :
A la porte des cieux le dessein cellulaire !
J’ai hésité, jadis, sûr de n’avoir été,
Qu’un pâle crépuscule en une éternité :
Me voilà proférant la parole infaillible !
Ah ! Combien j’aimerais te séduire à mon tour,
Au jour où le mal-être accouche, si paisible,
D’un enfant monstrueux qui nous vient de l’amour !
Quinze juillet seizeO