Libres
Les esclaves d’en haut font les meilleurs gens libres,
Même au temps de tristesse où se cache le ciel,
Quand le chaos latent se déclare éternel,
Rhétorique d’une heure à damner les félibres !
Dans ta quête d’amour, tu perds les équilibres !
Mais tu ne veux songer à te priver du miel
Que procure parfois le mirage charnel :
Te voilà transpirant par le commun des fibres !
Femme, te souviens-tu de ces propos trompeurs ?
Ces mots qui n’ont permis de balayer tes peurs :
Que te sert-il alors de courir après l’ombre ?
Nous voici langoureux dans le calme du soir ;
Des chercheurs de néant nous grossissions le nombre,
Mais déjà se profile au lointain notre espoir !
Vingt-neuf juin seizeO