Pourquoi ?
J’aurai voulu savoir le vrai pourquoi des choses :
Les cris vont dans l’abîme et l’être interrompu
Nous revint du schéol, ô mon Dieu qui l’eut pu ?
Pourquoi sur le fumier pousse-t-il tant de roses ?
Quitte un peu l’évangile et les puissantes gloses !
Quand dans ton panthéon, pareil au sphinx repu,
Les paroles de rien te laissent corrompu,
Qu’il paraît amoindri, ce regard que tu poses !
Et le religieux, séduit par son pouvoir,
Recrucifie un Fils sans s’en apercevoir,
Eglise de la chair du juste abandonnée !
Comme ce doux zéphir ne faisant aucun bruit,
Alors que sous les cieux se perd la destinée,
Dans le chaos des jours, est-ce Christ qui conduit ?
Quinze avril seizeO