Ce monde
Quitter ce monde impie où l’argent règne en maître,
Impossible pari de l’improbable jour,
Quand l’aquilon se tait et que se perd l’amour,
A la fin du parcours, il nous faudra renaître !
Dans le comportement, le souci du paraître,
Face à ce mal sournois, un destin sans retour !
Les lueurs de la nuit se défont tour à tour,
Et le mensonge inné s’élève comme un reître !
Veux-tu parfois fouler le lisier des héros ?
O toi dont le regard confond tous les bourreaux,
Le mal saisit le bien et se brise l’aurore !
Au-dessus du chaos, le Fils qui soutient tout !
Seule incarnation de ce Dieu qu’on implore :
Devant le sanhédrin je me tiendrai debout !
Dix avril seizeO