Révélation
Nulle douleur remise à l’âme trop bien née :
Si tes jours sont tristesse alors change de ciels !
La révélation des princes éternels
Te fera découvrir la joie insoupçonnée !
Aux confins du vouloir se perd la destinée,
Les rêves de toujours, juste immatériels,
Et les sanglots du vivre abondent, si charnels,
Rythmant de leurs appels notre souffrance innée !
O frères parmi vous le salut est passé,
Le groupe des élus durement amassé
Vers l’astre glorieux à l’horizon s’élève !
S’ensuit un dernier pleur obsolète et fuyant :
Contre le corps des saints va-t-on porter le glaive ?
Mais non ! L’ombre déjà n’a plus rien d’effrayant !
Vingt janvier seizeO