Printemps de larmes
L’on voit se dessiner ce Destin qu’on implore :
Au printemps de nos jours la flamme souvent luit !
Nous adorions cet air émanant de la Nuit
Mais quand l’amour n’est plus peut-on s’aimer encore ?
L’astre fait apparaître une sublime aurore,
Hâte-toi de partir comme un coursier qui fuit
Nul ne sait où tu vas mais tu perçois le bruit !
Voulons-nous le Repos que la Grâce incorpore ?
En des jours sibyllins, orgueilleux j’allais nu,
Et le Dieu du Salut me semblait inconnu :
Fallait-il investir un puissant Evangile ?
Car par nos errements nous étions si troublés
Sommes-nous allés voir un Homme aux pieds d’argile ?
Le Ciel n’a de courroux plus que l’eau sur les blés !
Premier décembre quinzeO