Jougs
J’ai souffert sous un joug qui n’était pas le Sien,
Car ce joug-là est dur et personne n’échappe
A la rigueur du jour, fi du menteur la chape !
Et le prince du monde invalide le Bien !
Son fardeau est léger, voilà ce qu’Il enseigne
Aux disciples choisis pour en être témoins,
Pierre le bagarreur étonné pour le moins
Que les trois reniements intronisent le Règne !
Et Son joug est si doux ô ne le sais-tu pas !
Joug de soumission pour l’Eternité vraie,
Attelage divin qui s’en prend à l’ivraie :
Les fils de Son Amour le portent pas à pas !
Petits enfants venez devant la Croix du Maître !
Car Son joug est si doux et Son fardeau léger,
Lui qui vient de tous temps le faible soulager,
Défendre l’orphelin de l’ennemi, du reître