Stèle à Gaëlle
Son prénom est Gaëlle et tout me parle d’elle
Du grand astre du jour aux gouffres de la nuit
Qui ne connaît Gaëlle ô l’amante éternelle ?
Je l’aimerai toujours si bien sûr je le puis !
Chaque fois que le vent vient mugir sur les flots
Quand un vaisseau d’orgueil plonge dans la tempête
J’entends le refrain vrai de quelques matelots
Me dire que sa flamme illumine, secrète !
Mais je ne serai pas un airain qui résonne
Même un triste tambour à mon esprit honni
Le Bien est espérance et les chants qu’on entonne
Commencent en ce monde où se farde l’onyx !
Car Gaëlle est mon tout. Laissez-la reposer
Sur mon sein attendri ! Quelle offrande céleste !
Nous voici parcourus d’un sublime baiser
Et nos cœurs étonnés abolissent le reste !