Vers ultimes
A la fin de mes jours, je m’épanche en tristesse :
Plus jamais de baisers sur ton corps refermé
Quand nos doigts fatigués ignorent la tendresse,
Tu deviens étrangère en mon pays aimé !
Depuis longtemps je crois que pour la vie on aime.
Mais lorsqu’un mal survient, tout semble alors si vain!
Mon esprit affligé par une autre moi-même
Me fait crier au ciel! Et rien ne me convainc!
J’adore être amoureux : c’est dans l’ordre des choses !
Sauf que le temps qui passe apporte à travers moi
Des projets si ténus, des desseins bien moroses,
Et il dit qu’être seul vaut mieux qu’un grand émoi !