La politique exorcisée
A vouloir le soleil, j’ai vécu sous l’ombrage
De beaux politiciens ignorant tout des droits
Qu’il ne sert nullement de vouloir être rois
Et qu’à briguer l’honneur, on adore une image !
Seigneur accordez-moi ce que l’autre ne veut
Et s’il faut que le jour déloge les pénombres
Ah pitié ! Laissez-moi conserver quelques ombres
Dedans mon clair-obscur je serai très heureux !
En portant vos drapeaux, en criant vos supplices,
Vous suspendez les lois aux clous d’exclusion
C’est à cause de vous que rit la nation,
O le joli destin que celui des Narcisses !
Mais quand saignent vos cœurs en présence des loups
De dévots séducteurs si plaisants à vos âmes,
Que vos yeux obscurcis s’allument comme flammes
En ce jour-là j’irai détrôner tous les fous !