Famine
Aucune ride au front ne dément son jeune âge
Exauce- le Seigneur cet enfant il a faim !
Pour vivre chaque jour il faut un peu de pain
Redis-lui Ton amour s’il se peut davantage !
Au profond du désert jaillit l’azur sauvage
Et le petit humain voit approcher sa fin
Tout-Puissant donne-lui ces baisers que l’on feint !
Lorsqu’on dresse une croix pour unique message.
Mais s’il faut que la mort soit démonstration
Tu rappelles à tous Ta propre Passion
Humanité servile à la dette remise.
Et quand la douleur vient avec ses grands affronts
Pareils à des écueils sur la mer insoumise
Devant l’intemporel je déclare : « souffrons ! »