Fais-toi grâce !
Mais la rébellion, ô Seigneur de lumière,
Qu’est-ce ? Un dissentiment passager et lointain ?
Ou cet immense feu qui nous vient du destin ?
Quand aux lieux de torpeur Tu fais crier la pierre !
Du reflet des amours te voilà prisonnière,
Et l’on fait des grands cieux l’incroyable festin,
Dans le meilleur des nuits s’achevant au matin,
Inaboli ruisseau d’un flux à la paupière !
Vois s’élever déjà le remords infini,
Du parcours infernal qui m’aura donc puni ;
Dans des bras accueillants tu gis exténuée !
Où s’en va le sanglot il n’est plus de saison,
Et l’ardent univers te porte en la nuée :
Fais donc grâce à toi-même aux jours de déraison !
Treize août dix-septO