Mirage
Mais si pour exister il faut asservir l’autre,
Alors n’espère pas conquérir l’éternel,
En quittant simplement le mirage charnel,
Au-delà d’un amour, probablement le nôtre !
Laisse les discours vains, l’ardente patenôtre,
Dans l’espace plaintif que l’on appelle ciel,
Patrie inabolie où vient couler le miel,
Quand l’être insouciant se transforme en apôtre !
Et dans un geste vrai le salut vient vers nous,
Héritage divin promis bien-sûr à tous,
Comme un morceau d’azur échappé hors du gouffre !
Dans l’écho qui se perd j’entends gémir quelqu’un,
Comme un roi désuet qui triomphe et qui souffre,
Ultime sacrifice entaché de parfum !
Vingt-quatre février dix-septO